Week-end des 6 J… par Jean-Joseph DEMOTIER
Non, ce n’est pas une super pub pour les Galeries Lafayette ni une opération combinée de nos services spéciaux, seulement une sortie sur Morreder. Pourquoi ce nom à la c… ? La réponse est simple : l’équipage. Josselyne, Jocelyne, Jean-Jacques et Jean-Joseph, que des « J ». On ne peut pas dire qu’il y a quelques années, les joailliers se cassaient pour graver les initiales !
Départ le vendredi aprèm à 15 heures, pour une fois sans Jean-Jacques. Les bouchons habituels à Rennes et Saint-Brieuc et nous nous retrouvons à Trébeurden. Non, Morreder n’a pas déménagé mais, avec les marées ridicules de ce week-end, le port de Perros ferme du vendredi après-midi au dimanche soir (RTT bretons). Ayant prévu le coup, Jean-Jacques et Patrick avaient déplacé le bateau la veille. On aurait eu l’air ridicule à faire des ronds dans le port.
Le retour se faisant au départ de Perros, il faut que nous fassions un aller-retour avec Patrick, pour que la voiture y soit. Malgré toutes les cocottes préparées, nous nous contenterons de saucisses - spaghettis.
Le lendemain matin, les filles nous font le plaisir de chercher le pain et à Trébeurden, c’est la montagne, il faut grimper.
Départ à 10 heures avec un petit nordet et déjeuner dans un coin charmant à l’embouchure du Léguer, à l’aplomb du Yaudet. Contrairement à la Sarthe où il fait un temps de cochon, nous prenons l’apéro et le repas en terrasse. L’excellent rougail de Josselyne nous invite à faire une petite sieste méritée. Mais ce n’est pas du goût du skipper, qui nous oblige à nous arracher de ce lieu idyllique à 13h15. Nous tirons quelques bords et à un rythme d’enfer nous arrivons à Trébeurden à 15H. Pour nous changer les idées, nous faisons le tour du Castel (la presque île à côté du port), puis la plage et retour au bateau pour une partie de Yams, on ne peut pas avoir des amateurs de tarot à chaque sortie.
Repas du soir : Poulet basquaise façon Jocelyne puis crêpes au caramel du chef.
Nous aurons du vent une bonne partie de la nuit et le matin, nous prendrons un ris pour l’étape suivante. Un membre de l’équipage (je ne dirai pas qui pour ne pas faire de peine à J…) a l’estomac un peu patraque et nous nous arrêtons prudemment à Ploumanac’h pour casser la croûte avec les restes. Une bonne sieste de tout l’équipage et départ vers Perros à 17H.
A l’arrivée, il faut attendre la fin des RTT du port qui daigne ouvrir à 1H25 (du matin, oui) en nous faisant un peu secouer au mouillage.
Dîner : soupe, rôti de dindonneau, salade de tomates, crème.
Un petit dodo flash et debout à 1H pour franchir la porte du port.
Dans sa grande bonté, Jean-Jacques nous autorise à faire la grasse matinée jusqu’à 8H, c’est dingue, non ? Un petit peu de rangement et retour au Mans.
Bref, un petit week-end sympa, et qui fait mentir le vieux dicton qui dit qu’une femme à bord c’est la catastrophe. Alors deux… Et bien non !